Fermeture estivale du 1er août inclus au 22 août 2023
Depuis que les États-Unis ont eu recours à l’industrie privée pour leurs vols spatiaux habités, une dynamique différente est venue bousculer la routine spatiale de ces quarante dernières années. Une guerre froide non avouée avec la Chine réaccélère le retour de l’Homme sur la Lune et permet de fixer un horizon un peu plus crédible pour l’Homme sur Mars.
Dans ce contexte favorable aux astronautes, l’Europe peine à développer sa dernière pièce du puzzle, celle d’un accès autonome à l’espace pour l’explorer et l’habiter. Que doit-elle faire alors que les autres puissances spatiales – Chine, États-Unis et Russie (et bientôt l’Inde) – sont dans une dynamique de croissance ? En dépit des contraintes environnementales qui bloquent certains sur notre planète, d’autres accélèrent le développement des vaisseaux et des infrastructures qui feront l’astronautique de demain et les « influenceurs » du cosmos d’après-demain.
Cette situation est paradoxale alors que l’Europe maîtrise déjà toutes les technologies pour émanciper ses citoyens de l’atmosphère et de la gravité. Pour Philippe Coué, observateur du secteur depuis 30 ans, il ne s’agit pas de décrire le vaisseau spatial habité que l’Europe devrait développer, mais les raisons pour lesquelles il faut maintenant le réaliser. L’auteur étaye son plaidoyer par un état des lieux clair des atouts technologiques de l’Europe dans ce domaine. Ainsi qu’il nous y avait habitué dans ses ouvrages précédents, il a recours à des tableaux exhaustifs et à une iconographie de grande qualité.
Pour le vol spatial habité européen, il n’y a pas d’obstacle, mais beaucoup d’opportunités. Ce recueil est une approche optimiste de l’avenir et une incitation à s’y engager avec résolution.
LE VOL SPATIAL HABITE
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