Voici la seconde partie de l'étude consacrée aux îles Éparses, confettis stratégiquement situés dans le canal du Mozambique et en océan Indien, souvent ignorés voire inconnus du grand public, et néanmoins parties intégrantes du territoire français. Dans le précédent volume (n°244), avait été traitée l'histoire aéronautique de 1929 jusqu’aux années 1970, avec l’arrivée du C-160 Transall. Dans ce volume, est abordée l’histoire de l’exploitation de cet avion formidablement adapté à ces missions et son remplacement il y a trois ans par le Casa 235, avion espagnol de conception plus moderne. Celui-ci, plus léger, possède les mêmes caractéristiques que son prédécesseur : aile droite pour une faible vitesse d’approche, ailes et dérives en position haute pour diminuer les projections inhérentes aux pistes sommaires, ainsi que rampe de chargement à l’arrière. Sa capacité d’emport est néanmoins plus limitative, ce qui peut parfois s’avérer contraignant. Nous voudrions souligner ici une particularité presque unique qui se pose en matière d’intégrité du territoire : en effet, sans ces moyens aériens, la France ne pourrait ipso facto plus avoir la possibilité d’exercer le maintien de la souveraineté sur ces îles. Pour pouvoir maintenir ce lien indispensable, une problématique majeure consiste pour les forces militaires sur place à maintenir opérationnelles en permanence ces bandes d’atterrissage, ceci au profit du 5ème district des T.A.A.F. (Terres Australes et Antarctiques françaises) dirigées par leur préfet basé à Saint-Pierre de La Réunion.
Les avis sur le produit LA DESSERTE AERIENNE DES ILES EPARSES (PARTIE 2)