« Eugene Sledge était un rescapé. À quiconque trouverait le terme galvaudé, il suffirait de rappeler ceci : à l’âge de vingt-deux ans, le jeune Américain avait traversé deux des batailles les plus meurtrières de la guerre du Pacifique : Peleliu, à l’automne 1944, et Okinawa, au printemps 1945. […] Revenu physiquement indemne, Sledge souffre cependant de blessures psychologiques, qui l’accompagnent jusqu’à la fin de sa vie. Sous l’apparence d’un homme discret et affable se cache un ancien combattant agité de cauchemars, vivant dans la compagnie des morts. Le livre qu’on va lire est un monument écrit à leur mémoire. » Ainsi présenté par Bruno Cabanes, préfacier, ce témoignage prenant est un incontournable de l’histoire de la guerre du Pacifique.