Fermeture estivale du 1er août inclus au 22 août 2023
Machine merveilleuse et compliquée parce qu’en tout point novatrice, Concorde exigea des années de calculs, d’études et de simulations avant son premier décollage, et pas moins de 2135 vols d’essais pour sa mise au point. Un quatuor de pilotes virtuoses hors pair et passionnés y pourvut, de l’ébauche initiale à la livraison aux compagnies : Turcat, Pinet, Franchi, Defer. Tous les quatre étaient passés par l’Armée de l’air, l’EPNER et le CEV. Ils étaient ingénieurs et déjà familiers du vol à Mach 2.Avec sa double casquette de Gadzart et de Sup’aéro, Jean Pinet était peut-être un peu plus ingénieur praticien que ses trois compères et il avait d’abord piloté des G-91 et des F-104G en essais de missiles pour le compte du CEV allemand. Ayant avec Concorde exploré l’inconnu aérodynamique et éprouvé des systèmes de commandes et de gestion du vol encore étrangers au transport aérien, il comprit que les entraient désormais dans une nouvelle ère technique. Les automatismes seraient maintenant essentiels et l’apprentissage de leur conduite exigerait des méthodes inédites où la simulation jouerait un rôle capital.
LES HOMMES DE CONCORDE-110 TONNES EN TONNEAU
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